Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'action se déroule...

30 octobre 2005

Je L'aime

     L'action se déroule à Paris, plus précisément près des appartements ayant vue sur la Tour Effel. Il est deux heure du matin Leila, déboussolé par la fatigue qui la ronge, cherche sa voiture. Elle a travaillé dure aujourd'hui, elle travaille tous les jours très dure car lorsqu'on parle d'elle, Leila est la fille "issue d'une famille d'arabes". Sa couleur de peau ainsi que son prénom la trahissent. Elle se démène tous les jours pour qu'on la reconnaisse comme Leila, 22ans née et vivant en France. Pour cela elle doit même supporter et rire aux blagues salasses et perverses de Cédric, le pauvre con de juge, qui étouffé par le pouvoir, se permet tout. Alors qu'il jouit de son pouvoir durant des heures, sa femme se met a jouir à chaque coup de marteau, à chaque " jugé coupable", car le beau black qui la galope a su mettre sa bite l'a où il fallait. Mais bon, laissons le dans sa petite bulle, se dit Leila, un de ses quatre ça lui retombera dessus.

     Leila vient de trouver sa Fiat rouge, elle presse le pas espérant rentrer dans sa voiture le plus vite possible comme pour entrer dans un nouveau monde, un autre monde où il ferait bon d'y vivre. Brusquement une femme, grande et belle, sort de l'appartement d'en face et la bouscule.
- Oh excusez moi, je vous avez pas vu lui dit cette grande blonde.
Elle sent fortement l'alcool, Leila ne préfère pas répondre et se remet à marcher. La femme trébuche et tombe sur de gros sacs poubelles, Leila se retourne et lui demande :
- Vous ne vous êtes pas fait mal ?...
Elle ne répond pas, elle s'est endormie. Leila en a marre de cette journée foireuse, déjà que son dossier a été rejetté au profit de celui de Céline qui est " certes moins épais, mais mieux tenu... c'est donc elle qui défendra notre cliente" leur dit Cédric, le grand con de juge. Et maintenant, cette femme totalement bourrée étalé sur les poubelles. Elle remarque que son sac est un Dior et qu'elle porte une fourrure, c'est donc une femme du haut monde qui dort sur ces poubelles. Cette situation parvient à lui arracher un sourire malicieux et moqueur. Elle décide alors de réagir et prend le long bras de cette femme qu'elle met autour de son cou. Elle ouvre la porte de la Fiat d'une main et la fait entrer. La fatigue revient, elle traverse tous ses os, ce qui la pousse à fortement s'étirer et entre à son tour dans la voiture.

     Rentrée chez elle, Leila installe la femme dans son lit. Auparavant, elle lui avait retiré son grand manteau en fourrure, son pull col roulé haute couture, lui avait prêté un modeste débardeur qu'elle avait acheté dans un magasin de " fringue à la mode à petit prix", puis lui retira sa jupe en velours pour faire face à un string en dentelle noir, à ce moment là un frisson parcourra tout son corps, elle fit semblant de ne pas en tenir compte et lui fit enfiler un pantalon de pyjama. Elle est enfin prête à dormir confortablement se dit alors Leila. Respectueusement, elle la couvrit et s'en alla à la salle à manger un coussin et une légère couverture sous le bras. Son appartement ne contient que trois portes, une qui sépare la salle à manger de la chambre, une autre qui sépare la salle à manger de la cuisine, et enfin le porte d'entrée. Il s'agit d'un modeste appartement, avec un canapé en cuir, un carrelage froid recouvert par un maigres tapis d'orient, une télévision et de trois guitares qui traînent un peu partout dans la salle à manger, dans la chambre, il n'a qu'une petite commode, une armoire et un lit deux places. C'est sur le canapé que s'allonge Leila, qui étouffée par la fatigue s'est immédiatement endormis.

      On sonne, il est huit heure passé, " merde c'est trop tôt !". Leila se lève, un débardeur plutôt décolleté qui fait ressortir ses seins et un boxer noir, elle est totalement déboussolée, les yeux fermés, les cheveux ébouriffés, elle part ouvrir à cette abrutit qui vient sonner chez les gens à cette heure ci. C'est Chris, son soi-disant petit ami. Il embrasse longuement, entre sa langue au plus profond de sa bouche.
- Tu n’es pas au courant ! Andrea une actrice américaine vient de disparaître, son impresario n'arrête pas de l'appeler, elle avait une conférence de presse…mais personne ne l'a vu et son portable ne répond pas. Mais la meilleure, c'est que Voici me confit l'enquête.
- Tu parles comme si tu étais un flic
- Non je suis seulement le plus pro des journalistes.
Il va dans la cuisine, Leila ferme instinctivement la porte de la chambre.
- Je suis donc venu te dire que l'on pourra pas se voire souvent cette semaine puisque je dois régler cette affaire.
- Ok commissaire, dit elle avec beaucoup d'ironie et avec un sourire malicieux qui fait craquer ce pauvre Chris.

        Un soir, complètement ivre Chris avait demandé en mariage la jolie Leila qui ne le prit pas au sérieux. Bien qu'il était complètement bourré, Chris avait pensé à plusieurs reprises de la demander en mariage, mais il n'avait jamais eu le courage, seul l'alcool lui avait donné ce courage. Pourtant Leila refusa, pensant que c'était une blague, Chris blessé s'enferma durant tout un mois dans son appart à boire, à boire, et encore à boire. Il tenait vraiment à elle, il était le seul à croire en elle, c'est d'ailleurs pour cette raison que Leila sortait avec lui.

       Il l'embrassa fougueusement, lui chuchota " je t'aime" à son oreille et s'en alla. Leila n'avait dit un mot, elle l'avait laissé faire, comme toujours. Réveillée, elle ne pouvait plus aller se recoucher et aussi elle avait pris conscience que dormait dans sa chambre " une actrice américaine au nom de...Andrea". Drôle de prénom pour une américaine, pensa-t- elle. Elle alla faire du café, s'habilla rapidement d'un jean et d'un vulgaire T-shirt et descendit à la boulangerie qui se trouvait en face. Elle y acheta des chouquettes, deux pains au chocolats et deux croissants, remonta chez elle, le café était prêt. Elle disposa le tout sur un plateau qu'elle emmena dans la chambre. Il était neuf heures passé, elle pensa qu'après cette cuite, Andrea aurai un sacré mal de tête, alors elle lui apporta une boite de doliprane et alla prendre une douche.

       Les yeux bleus d'Andrea s'ouvrent enfin, le réveil indique neuf heures vingt sept. Elle regarde autour d'elle, ses habits et le plateau posé sur une chaise. Elle a mal à la tête et ne se souvient de plus rien. Elle entend de l'eau coulée et se lève. Aucune porte ne sépare la douche de la chambre, Andrea regarde Leila nue sous la douche. Le savon dégouliné sur ses seins ronds, ses longs cheveux noirs atteignant presque ses fesses, les gouttes tombaient sur ses seins, la tête levée, les yeux fermés, Leila ne sentit pas le regard pénétrant d'Andrea. Elle regardait cette femme avec une grande fascination, avec admiration, elle ne regardait plus, elle contemplait. Aucune honte, aucune pudeur ne perturba son esprit, elle restait figée, debout. L'eau s'arrêta de couler, Leila sorti et prit la longue serviette blanche pendu à un crochet. De dos, Leila n'avait toujours pas prit en compte le regard pourtant persistant de l'américaine. Enfin Andrea bougea, fit un mauvais mouvement, elle fit tomber le plateau. Leila se retourna et la vit.

       Andrea toujours fascinée par la beauté de Leila ouvre sa bouche sans qu'aucun mot, aucun ne son sorte de sa bouche. Leila tient fermement sa serviette espérant ne pas se retrouver nue face à cette étrangère.
-Bonjour, je vous ai apporté de quoi mangé lui dit enfin Leila.
- J'ai trés mal lui répondis Andrea portant sa main sur son front et s'asseyant sur le lit.
- Je vous ai aussi apporté un flacon de doliprane, c'est contre les maux de tête.
Sans répondre Andrea se lève, fait fondre un doliprane dans un verre d'eau. Pendant ce temps, Leila prend quelques vêtements dans l'armoire et va dans la salle à manger en refermant derrière elle. Elle met un jean troué au genoux qui lui va si bien, puis une chemise à rayures noir et bleu qui lui donne un air sérieux.
-Qui vous êtes ? demande Andrea, le verre a la main, qui discrètement avait ouvert la porte.
- Vous ne vous souvenez de rien ? Andrea fit signe de la tête que non.

Elle ne se souvient de rien, enfin rien qui est rapport avec cette femme en face d'elle. Elle se souvient qu'elle était parti boire un verre chez Sébastien et que ce dernier voulait la baiser a tout prix. Andrea l'avait repoussé mais sa lui plaisait encore plus à ce sadique de Sébastien. Andrea, qui avait engloutit plusieurs verres de martini et de vodka rouge, ne voulait même pas lui tailler une pipe. Ce grand réalisateur auteur de plusieurs chef d'oeuvre, adulé par tous avait été repoussé par cette actrice débutante, c'est pourquoi il la foutu dehors, dans le froid de Paris. A partir de là, elle ne se souvient de plus rien.

- Je vous ai trouvé complètement ivre...sur des poubelles dans le 7eme arrondissement.
- Alors vous avez décidé de m'emmener chez vous dit elle d'une voie terrible.
- Je n'avais pas vraiment le choix...Ou vouliez vous que je vous amène ? S’écriât elle sentant la colère monté jusqu'à la tonalité de sa voie, au commissariat ? Ou encore mieux vous laissez dormir sur ces poubelles !
Un long silence. Aucune des deux ne parla, elles se regardaient.

       Andrea ne répondit pas et s'en alla dans la chambre. Elle s'allongea, bu son verre d'eau dans laquelle le doliprane avait fondu. Elle le but d'une gorgée et reposa le verre sur la commode à sa droite. Regardant le plafond, elle se mit à se souvenir avec plus de détail la nuit dernière. Plusieurs images réapparurent. Sébastien lui tripotant les seins, et d'un coup cette fille dont elle ne connaissait même pas le prénom. Elle se dit qu'elle en avait marre de sa vie et que cet événement, cette rencontre avec cette fille était un signe du ciel. Dieu avait voulu qu'elles se rencontrent, il ne fallait qu'à savoir pourquoi elle. Elle se le verra et alla rejoindre Leila dans la salle à manger.
- Excusez moi, j'ai été malpolie, je m'appelle...Lucie.
- Moi c'est Leila. C'est pas grave je comprends, si vous voulez vous pouvez vous en aller, je ne vous retiens pas en otage s’exclama-t- elle.
- J'ai faim...qu'est ce qu'on mange ?
- Je cuisine très mal répondit Leila, le sourire au coin. Par contre je connais un restau sympa.
- ça me va répondit l'actrice avec beaucoup d'enthousiasme.
Leila prêta son plus beau jean, ainsi qu'un pull marin qui faisait très à la mode. Quant à elle, elle ne se changeât pas, enfila seulement une veste. Et elles sortirent.

Publicité
28 octobre 2005

Présentation

Je me présente :

     Je suis une adolescente comme une autre, sauf qu'à défaut de me lamenter de mes soucies personelles ou bien de montrer mon admiration pour un acteur ou pour un groupe de musique, je préfère me cacher sous un voil : le voil de l'imagination.
J'aimes beaucoups écrire, j'ai beaucoups d'imagination alors voila faites part de cette envie d'écrire et de cette imagination sans fin.

     Mes histoires seront inspiré de LA vie, mais non pas de MA vie. Néanmoins elle donneront un aperçu de mes tendances politiques et culturelles, elles donnerons par un détour literraire mes opinions sur les évenements qui ont marqué, qui marquent et qui marqueront l'histoire du monde.

     Mesdames et Monsieurs, prenez place et gouter aux joies de l'écriture pour moi, et a celle de la lecture pour vous : bon voyage...

Publicité
Publicité
Publicité